S’il doit gérer une multitude de dossiers brûlants, comme la fin des différents championnats, la reprise de la Ligue des champions cet été, ou même le report de l’Euro à 2021, le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, trouve tout de même le temps d’occuper le champ médiatique ces derniers jours. Avec un message récurrent qu’il délivre à l’ensemble du continent: le football va et doit retrouver ses droits.
Ce mercredi, dans une interview au quotidien portugais Record, le Slovène se permet même une petite projection, évoquant de futurs ajustements au sujet du fair-play financier. “Nous pensons à moderniser et à faire quelque chose sur l’équilibre concurrentiel”, a déclaré le patron du football européen, sortant un vieux projet des box: “Nous pensons également à envisager une sorte de taxe de luxe”.
Un vieux projet
Ceferin avait déjà évoqué cette “taxe de luxe” en janvier 2018 à la presse suisse. “Si un club dépense plus qu’il ne le doit, il paiera une taxe sur la différence”, expliquait-il alors. “Ce n’est pas une taxe pour le gouvernement, mais pour l’UEFA. Nous devons encore décider comment nous allons redistribuer cet argent.”
Aujourd’hui, le leader préfère encore retarder sa mise en place: “Il y a beaucoup d’idées mais durant cette période difficile, on a cessé de penser aux changements qui pourraient être adoptés à l’avenir”, pour l’instant, il faut tout faire pour garder le bateau sur la bonne voie et nous y sommes presque. Lorsque les choses se seront calmées, nous reprendrons nos anciennes tâches. “
Et pour terminer sur une note d’optimisme: “Le football ne changera pas pour toujours. C’est une nouvelle expérience et lorsque nous serons libérés de ce virus maudit, les choses redeviendront normales. Le football n’a pas changé après la Seconde Guerre mondiale, ni la Première, et cela ne changera pas à cause d’un virus. “