Le spectre du dopage plane à nouveau sur le Tour de France. Quelques jours après la sortie très médiatisée de Lance Armstrong, le Tour de France 2017 se retrouverait désormais dans le collimateur des autorités et les échantillons collectés lors de cette course doivent à nouveau être testés.
CADF lance les tests
En novembre dernier, l’UCI a annoncé un réexamen de plusieurs échantillons datant des années 2016 et 2017 suite aux informations transmises par les tribunaux autrichiens dans le cadre du scandale Aderlass. Le journal néerlandais Het Nieuwsblad a révélé ce samedi que la Grande Boucle faisait ainsi partie des courses concernées par cette nouvelle rafale de tests.
“Sur la base d’informations supplémentaires […] Nous avons identifié les échantillons pertinents et effectué les premières analyses, a déclaré au quotidien batave un porte-parole de la Fondation antidopage pour le cyclisme (CADF). Nous nous abstenons de commenter davantage. ”
Une substance enfin identifiable
Près d’une cinquantaine de personnes ont été impliquées depuis la révélation du scandale Aderlass aux Mondiaux de ski nordique en Autriche en février 2019. Une substance, d’origine américaine mais dont le nom n’a pas été divulgué, non décelable lors des tests effectués sur le Tour de France 2017, désormais identifiable grâce à l’amélioration des contrôles antidopage.
Selon les médias néerlandais, les échantillons ont ainsi été soumis à de nouveaux contrôles dans les laboratoires de Cologne et Seibersdorf, en Allemagne et en Autriche. Dans le peloton, Stefan Denifl ou Georg Preidler (ex-Groupama FDJ) ont déjà été suspendus pour quatre ans à la suite de transfusions sanguines illégales liées à cette affaire. Alessandro Petacchi, il a vu ses résultats pour les saisons 2012 et 2013 annulés suite à ce scandale.