L’équipe a obtenu un enregistrement d’une partie de l’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui s’est tenue mardi et qui a conduit au vote en faveur d’une Ligue 2 à 22 clubs la saison prochaine. Après l’annonce des résultats (57% en faveur de cette solution qui évite la relégation des clubs de Ligue 2 en National), Olivier Sadran, président de Toulouse a défié Noël Le Graët, président de la FFF.
Relégué en L2 après l’arrêt de la L1 et la décision de maintenir l’élite avec 20 équipes, le TFC peut se considérer comme blessé, même si la réglementation n’autorise pas plus de 20 clubs au premier niveau. Le leader du Haut-Garonne a donc partagé une remarque après Le Graët, qui aura le dernier mot sur cette décision. Le patron du football français a mis une minute à répondre après avoir demandé à son interlocuteur de répéter sa question. Cette dernière a été réalisée très clairement.
Le Graët: “Ma position reste ferme”
“Maintenant que le vote est fait, je voulais savoir quelle était votre position en tant que garant des institutions sur la notion d’équité sportive, de deux championnats qui se jouent en même temps, qui ont été arrêtés en même temps pour les mêmes raisons avec des conclusions différentes … Comment préserver l’équité sportive et quelle est la position du garant des institutions? “, a demandé Sadran.
“Le Comex est le garant des institutions, a répondu Le Graët. Il analysera ce vote avec précision. Jusqu’à présent, je pense que la FFF a rempli son rôle, elle le fera effectivement. Ma position reste ferme L’institution fédérale doit donner une image solide même si elle ne peut pas plaire à tout le monde. “
“Je note donc qu’il y a deux règles différentes pour le même jeu”
“J’entends, je souhaite que cela soit noté dans le procès-verbal et je constate donc qu’il y a deux règles différentes pour le même jeu. Et pour la même période. Merci président. Didier (Quillot, ndlr), je le souhaite être noté dans le PV s’il vous plaît. “
Après avoir été rassuré sur ce point par Didier Quillot, directeur général exécutif de la LFP, le leader toulousain a conclu avec ironie. “C’était une question d’un néophyte de l’équité sportive. “