En 2016, lorsque Thomas Meunier a quitté le club de Bruges pour poser ses valises au PSG, il a changé de dimension. Sportivement, mais pas seulement. À son arrivée à Paris, ce passionné d’art a profité de la vie culturelle. Il a également eu un avant-goût des immenses fêtes d’anniversaire organisées par certains de ses coéquipiers dans la capitale. “C’était quelque chose d’incroyable. Incroyable, s’est exclamé le nouveau joueur du Borussia Dortmund dans une interview à la RTBF. Là où à Bruges, pour un anniversaire, on a payé un coup dans un bar et on a fait des flèches jusqu’à 6 heures du matin ou une table de billard. Ici, c’est démesuré! Mais ça ressemble au club. Il loue un palais, loue un immeuble, organise une fête avec des dizaines de centaines de personnes. Ce sont des stars C’est là qu’on voit qu’ils sont plus que des footballeurs. Je trouve ça fou. “
“C’est un peu Dikkenek”
L’ancien parisien ne crache pas dans la soupe. Il en a aussi profité: “Je n’ai malheureusement pas pu assister à toutes les soirées. Mais à toutes celles auxquelles j’allais, j’ai toujours passé un bon moment. C’était quelque chose de nouveau pour moi de pouvoir découvrir ce petit monde … C’est un peu Dikkenek quoi (une expression bruxelloise désignant un personnage vantard et “ je sais tout ” qui a donné son nom à un film culte sorti en 2006, ndlr), c’est un peu -vous-vu mais ça fait partie du truc, ça fait partie de le jeu. “
Il met en garde les jeunes
Si Thomas Meunier ne diabolise pas la démesure, l’argent et le côté bling bling des soirées parisiennes, il met en garde les jeunes, attirés par tout ce qui brille, des risques de se perdre: «Une belle voiture, une belle femme, Instagram, visibilité , image, ils veulent de la reconnaissance etc… il observe. Et ce sont des trucs de footballeurs. Conduire une Bugatti et tout et tout. Ce n’est pas être footballeur! Et elle C’est la différence. Et ici, dans ce genre de situation, être footballeur, C’est Paris, c’est la démesure, c’est des discothèques, des dîners, des anniversaires. »Pas sûr que le Belge trouve une telle folie à Dortmund, où il est fiancé jusqu’en 2024.