Samir Nasri a participé lundi à un nouveau Instagram en direct avec le journaliste Walid Acherchour. Il en a profité pour clarifier ses réflexions sur Didier Deschamps, coach de l’équipe de France, dont il a critiqué le style il y a deux semaines dans un autre Instagram en direct. A cette occasion, il a également dénoncé le copinage chez les Bleus. Lundi soir, il a souhaité clarifier ses propos.
“J’ai le droit de ne pas aimer sa façon de jouer”
“Je préfère le dire et le préciser, a-t-il lancé dans le préambule. Je n’ai rien contre lui, rien du tout. Je respecte le joueur, l’entraîneur. J’ai le droit de ne pas aimer sa façon de jouer. Je pense que avec le talent qu’il y a, l’équipe de France devrait mieux jouer. Ce n’est pas une critique de lui. Je m’en fiche. Il ne voulait pas m’emmener pour la Coupe du monde, j’ai décidé de me retirer. Au moins, je parti avec ma dignité, plutôt que d’être la force brute. Ils étaient champions du monde en 2018, je suis très heureux pour eux. Je ne suis pas envieux ou jaloux. Il a gagné partout où il allait, il faut respecter ça. Je m’identifie plus à Blanc , Guardiola, Sampaoli, Bielsa, Wenger, plutôt que quelqu’un de pragmatique comme Deschamps. “
Il y a deux semaines, l’actuel joueur d’Anderlecht a été surpris par l’absence de Karim Benzema lors de l’Euro 2016 et de la Coupe du Monde 2018, et celle de Hatem Ben Arfa à l’Euro 2016. Il a été interrogé sur les autres choix de joueurs de la sélection.
“Il y a 200 millions de mauvais joueurs dans la sélection qui viennent à chaque fois”, a-t-il déclaré. “Cela dépend de qui est l’entraîneur. Il y a beaucoup d’entraîneurs qui font ce que le journal L’Equipe écrit.” Il y a beaucoup de copinage. Les critères changent. Avant, il fallait être bon au club. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.”